• - Règles des jeux "en bas la rue" - partie 1

    LES REGLES DES JEUX "EN BAS LA RUE" - Partie 1

     1-  LE  FOOTBALL

     2-  LES NOYAUX D'ABRICOTS

     3-  LES TCHAPPES

     4-  LA SAVATE

     5-  LES CARRIOLES

     6-  LES TROTTINETTES

     7-  LES CERCEAUX

     8-  LES DERAILLES OU COURSES DE BOUCHONS

     9-  LES TAOUETTES

    10-  LES CERFS VOLANTS

    01 - LE  FOOTBALL 

    Pour commencer, le roi des jeux en Algérie, le foot des rues, des places, des terrains cabossés et même des plages. La règle, il n'y en avait pas, à 5, à 6, à 7, à 8, à 9, à 10 ou plus, peu importait, le principal était de courir derrière un ballon. Il fallait d'abord trouver ce qui ressemblait à un ballon, à un vrai ballon de cuir avec lacet, ballon en caoutchouc, balle de tennis où balle de chiffon, tout était bon.
    Notre terrain: la rue Cardinal Verdier devant la « S.A.C.T. » ou le Boulevard de Flandre (la partie haute entre les deux entrées du cimetière),ou bien encore la rue Larrey, soit le bas devant la fabrique de « Caca de cheval », soit le haut devant la menuiserie de Monsieur Llavador (au fait vous devez avoir un ballon de foot, un vrai,  que vous m'avez confisqué, parce qu’il avait atterri dans votre atelier. C'était dans les années 48-49), soit enfin, sur le terrain qui se trouvait juste après la menuiserie et sur lequel plus tard sera construit l’École de la rue Larrey.
    Pour simuler les buts, rien de mieux que nos cartables ou nos pulls et blousons. Deux capitaines, en principe les deux plus forts du quartier. Face à face à quelques mètres d'écart, un pied après l'autre, le premier qui réussissait à monter sur le pied de son adversaire, commençait le choix de ses coéquipiers et ainsi de suite jusqu'à ce qu'il n'y en ai plus. Il arrivait parfois que nous nous retrouvions à 10 ou 12 dans chaque équipe, sur si peu de surface c'était quelquefois assez épique.

    Le match pouvait commencer en 10 ou 12 buts. Cela durait parfois des heures. Les perdants devaient payer, une bouteille de gazouze "Hamoud Boualem", achetée chez le Mozabite, près de chez Mme Sendra, notre boulangère.
    Je ne vous parlerai pas des matchs inter-quartiers car pas assez bon joueur, je n'y participais pas souvent. Ils avaient lieu bien souvent sur le terre plein du stade Marcel Cerdan à la Consolation. D'ailleurs, ces rencontres finissaient souvent en pugilat général, vous voyez les temps changent mais les mœurs, elles, restent et ceci hélas même à un haut niveau, suffit pour s'en apercevoir de fréquenter les stades ou d'allumer sa télé.

     

    *

     

    02 - LES  NOYAUX D'ABRICOTS

    Il fallait d'abord se constituer un petit stock de noyaux. Ce jeu a été un « best-seller » dans les cours de récréations à  mon époque. La règle de base de ce jeu est d'une simplicité toute enfantine, démolir un tas constitué de 3 noyaux assemblés en triangle, le quatrième posé dessus, finissant la pyramide. Il fallait bien viser et projeter un noyau sur le « tas », alors que nous nous trouvions à 2 où 3 mètres de celui-ci. Celui qui réussissait gagnait la totalité des noyaux mis au sol par ses partenaires de jeu.
    Le nombre de joueurs était illimité.
    Un autre jeu, beaucoup plus difficile, consistait à abattre un noyau coincé dans une anfractuosité du mur. Le tas de noyaux projeté ne cessait d'augmenter, ce qui faisait la joie du gagnant qui ramassait le tout.
    Il existe bien sûr d'autres variantes du jeu, entre autres celle qui consistait à abattre une image posée au pied du mur, quand c'était réussi, on gagnait l'image. Un autre jeu consistait à ... Lire la suite

     

     

     

     


     

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  • Commentaires

    1
    Llavador
    Vendredi 11 Août 2017 à 08:37

    Bonjour

     

    Quels étaient les prénoms des frères Llavador et plus précisément celui du père de Pierrette.

    Merci beaucoup

    Une descendante Llavador

     

     

      • Vendredi 11 Août 2017 à 18:54

        Bonjour

        Aucune idée, je ne les connaissais même pas, mais je savais leur nom, comme tous ceux des commerçants du quartier. A l'époque j'avais entre 10 et 12 ans... Peut-être qu'en posant la question sur le site de Christian Timoner, vous trouverez quelqu'un qui les a connus. Par contre j'ai une petite anecdote à vous raconter. Je devez avoir 10 ans, donc en 1948, en jouant au foot devant leur atelier, le ballon que je venais d'avoir pour Noël, a fini sa course dans l'atelier, et je n'ai jamais pu le récupérer...il faut dire que très souvent nous cassions les vitres de son atelier...

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