• Rajoût au "Petit carnet bordeaux"



    Lancé le 11 juillet 2012, mon blog a aujourd'hui quelques mois d'existence et déjà s'accumulent les messages … mais celui reçu ce 10 août à 19 heures 49 me posait un problème ardu. Envoyé par Yvan Sellès, un copain de classe de Lelièvre, ce message était plutôt sibyllin... :
    « Que faisais-tu le 02 février 1955 au cinéma Majestic, qui ce soir-là était transformé en salle de spectacle ... »
     Après 57 ans ...dur, dur. Dans ma tête tout ce bouscule : Marino-Marini, Jacques Hélian, Paul Anka, Maurice Chevallier, The Platters, Georges Brassens etc...  
    Après mures réflexions, le lieu, la date … me laissait penser un peu au hasard que ce ne pouvait être que Brassens, mais j'avais un doute.
    L'ours mal léché était à l'époque un de mes préférés.

    Au petit bonheur la chance, comme me l'écrit  Yvan, j'ai tapé dans le mille, c'est bien Brassens.
    Le plus étonnant dans tout cela et preuve irréfutable, Yvan avait en mains deux petites feuilles perforées de mon petit carnet bordeaux. Ces feuilles que je lui avais données à l'époque lui avait permis de récolter dans les coulisses, la signature de son idole et celles de quelques autres artistes de la soirée.
    Extraordinaire, ces 2 petites feuilles (recto verso) ne l'ont jamais quitté... 57 ans plus tard.

     


    Brassens sur scène dans les années 60

     

     



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  • SOUVENIRS - 3ème partie

     

     

     

    J'ai 24 ans, et ma vie ne s'est pas arrêtée...

    Bien sûr je vais encore glander quelque temps. Besoin de souffler. Je retourne sur la Côte d'Azur pour quelques jours (avec Nono et Riri, mes deux potes de la traversée Alger-Marseille sans retour possible). Puis retour définitif sur Paris.

    Je vais vivre, sans travailler, pendant quelques temps, dans un cagibi de deux mètres carrés, nourri par mon père. Il me fallait fermer la porte pour déplier mon lit de 80 cm de large. La belle vie d’un exilé, enfin j’avais un toit sur la tête. Quand je pense ce que certains d’entre vous ont vécus, je m’estime un privilégié. Au passage, je pense à ce Maire de Marseille, cet individu qui a osé dire qu’il fallait qu’on aille... Lire la suite

     

     


     

     

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